Qu’as-tu dans ta main ?

Dieu ne commence jamais par te demander ce que tu n’as pas. Il ne te dit pas : “Va chercher plus.” Ni : “Attends de devenir quelqu’un d’autre.” Non. Il regarde ce que tu as déjà. Et Il te pose la même question qu’à Moïse, devant le buisson ardent : “Qu’as-tu dans ta main ?” (Exode 4:2).

Moïse, lui, n’avait qu’un bâton. Rien de spécial. Un simple outil de berger, usé par le désert. Mais entre ses mains, c’était juste un bâton. Dans les mains de Dieu, c’est devenu la verge qui allait ouvrir la mer, faire jaillir l’eau du rocher, et affronter les puissances d’Égypte. La différence n’était pas dans le bâton. Elle était dans les mains qui le tenaient.

Et toi, qu’as-tu dans ta main ? Peut-être des outils simples : une plume, un micro, une aiguille, un pinceau, des pinces, un croquis. Des choses qui n’impressionnent pas le monde. Mais si tu les mets entre les mains de Dieu, elles deviennent des instruments prophétiques. Tes créations peuvent parler. Tes œuvres peuvent guérir. Tes gestes simples peuvent libérer. Ce n’est pas ce que tu as qui compte, c’est entre quelles mains ça se trouve.

On croit parfois que servir Dieu demande de devenir quelqu’un d’autre, de courir après ce qu’on n’a pas. Mais en réalité, Il commence toujours avec ce que tu as déjà. Le petit déjeuner d’un enfant a nourri cinq mille hommes. L’huile d’une veuve a rempli des dizaines de vases. Les filets usés de pêcheurs fatigués ont ramené une multitude de poissons. Dieu n’a jamais changé Sa méthode : Il prend ce que tu as, et Il le sanctifie.

Alors regarde tes mains. Ce qui te semble petit, inutile ou banal, est peut-être justement ce que Dieu veut utiliser pour écrire Son histoire avec toi. Le monde ne verra qu’un bâton. Mais entre Ses mains, c’est une arme de lumière.