Le jour où l’Amour m’a trouvée

Cette quête d’amour… ah, l’amour ! C’était sûrement la chose que j’ai le plus chérie dans mon enfance. J’en rêvais, je le cherchais, je le voulais. Et son absence était pour moi une obligation : je devais le combler, à tout prix. Mais avec le temps, tu te rends compte que ce n’est pas tant le désir d’amour qui est le plus dangereux, c’est le choix d’amour qu’on fait. Et ce choix, lui, m’a rattrapée. 

Dans ma course pour combler ce vide, je me suis attachée. À un garçon. Pas le premier. Pas le seul. Mais celui-là… ouch. Il est arrivé comme un "sauveur", celui que je n’attendais plus. Doucement, sans bruit, mais avec force, il a pris toute la place. Je disais aimer Dieu mais dans le fond, mon cœur voulait surtout lui plaire, à lui. Et j’étais prête. Prête à faire des compromis. Même ceux qui allaient me déranger, me blesser, me faire reculer spirituellement, juste pour ne pas déranger le sauveur de mon cœur. Tu sais ce qui arrive ensuite ? Tu deviens ce chrétien "cool mais tiède".  Celui qui va à l’église, oui… mais par habitude. Celui qui a glissé tout doucement à côté de Matthieu 6:33 : “Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus.” Mais Dieu, Lui, n’est jamais passé à côté de moi. Son amour est têtu. Il frappe. Il attend. Il frappe encore. Et pourtant, moi, j’avais peur d’ouvrir. Pourquoi ? Parce que je croyais qu'Il allait réagir comme ma culpabilité me parlait. 

Un jour, je scrollais tranquillement sur Instagram quand , boom ! Je suis tombée sur un enseignement d’Ann Sophie, notre leader, “Porteurs de Gloire”. Poussée par la soif de plus, j’ai couru sur YouTube avec l’intention de continuer la série. Mais, sans vraiment comprendre comment, je me suis retrouvée à écouter la série “Tiède”. Plus tard, le Saint-Esprit m’a fait comprendre que c’était intentionnel. À l’état spirituel où j’étais, je ne pouvais pas encore porter Sa gloire. Il fallait d’abord que je sois réveillée, relevée, restaurée. Et ce jour-là… j’ai rencontré Dieu. Pour de vrai. Je me rappelle avoir écrit en majuscules sur ma page de notes :  “Ma nouvelle rencontre avec Christ.” Et c’est là que j'ai senti pour la première fois ce vide comblé. Ce vide que j’avais trimballé pendant plus de 15 ans. Comme le dit Ecclésiaste 3:11, Dieu a mis dans nos cœurs la pensée de l’éternité. Ce vide que je ressentais, c’était en fait un espace intentionnellement laissé pour Lui. Seul Lui pouvait le remplir. 

Je ne me suis pas sentie rejetée. Ni condamnée. Mais, en l’occurrence, désirée, attendue, accueillie. Et ce verset, celui qu’on cite à toutes les sauces est devenu mon verset préféré parce que je l’ai vécu : “Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique…” (Jean 3:16). Dieu a aimé avant même qu’on réponde. Il n’a pas dit : “J’aime ceux qui croient en moi.” Non. Il a aimé le monde. Et ensuite, Il propose qu’on croie. L’amour de Dieu vient d’abord, la foi vient ensuite comme un retour. Et là… j’ai compris. Quand on aime, on donne. Dieu m’a donné Jésus. Pas un petit cadeau mignon. LE cadeau. Son seul Fils. Et Jésus, en retour, a choisi l’obéissance. C’est ça, le vrai amour : choisir d’aimer en obéissant. Du coup J’ai enfin saisi pourquoi mes émotions, mes limites, mes choix étaient parfois en ruine. Parce que ce que tu choisis d’aimer peut soit te construire, soit te détruire.

 Dieu te demande de faire de Lui ta priorité. Pas parce qu’Il est égoïste. Mais parce que c’est le seul moyen de combler ce vide qu’on trimballe depuis l’enfance. Ce vide d’amour, cette soif, cette attente, Et Jésus, dans tout ça, nous montre le caractère à adopter : L’obéissance. Si tu choisis d’obéir à Dieu, tu choisis enfin de rencontrer l’Amour. Pas l’amour passager, pas celui qui te fait flancher, qui te pousse à mentir à toi-même. Non. Tu choisis l’amour stable, parfait, qui restaure et comble. Ton cœur mérite mieux qu’un sauveur temporaire. Il mérite le Sauveur éternel.